Actus et brèves... octobre 2012
Par arzhela le 30 octobre 2012, 19:35 - Actus et brèves - Lien permanent
30 oct. 2012
"Dap session" à la Pointe du Raz
Dimanche 28 oct. 2012. Baie des Trépassés. Coef 80. Vent NO 3 Bf.
Ce samedi refroidi par les forts vents de nordet, me fait douter de ma motivation à aller dans le Raz. Mais je sais que la température de l'eau est encore élevée et c'est un élément important pour aller faire un tour dans ces bains à remous.
Dap - Fou de kayak nous a donné RDV à 9h à la Baie des Trépassés pour aller taquiner le flot.
Les "wave-skieurs" sont là, présents pour une manche du championnat de France, pas de chance, la baie est "plate", pas de houle, pas de vagues.
Pour nous le départ de la baie va être facile, et le courant et le vent suffiront largement à nous faire un terrain de jeu.
Départ de la Baie des Trépassés
La rivière en mer
Quand on arrive à la Pointe, le soleil est là, pour nous réchauffer et nous éblouir. Le flot est déjà établi et les vagues statiques sont bien en place, la légère houle met son grain de sel dans le vent contre-courant et provoque quelques déferlements.
Les marmites sont très présentes, les zones de cisaillement aussi, l'arrivée dans un contre-courant est parfois très brutale. Cette pratique est bien plus celle de la rivière que de la mer, mais avec des kayaks qui ne se manœuvrent pas comme des kayaks de rivière.
On y revient
Je n'en suis pas à ma 1ère virée dans le Raz, alors pourquoi est-ce que j'y retourne ?
D'abord parce que les lieux sont exceptionnellement beaux, la Pointe ne démérite pas de son titre de "grand site". J'ai beaucoup de respect pour cet endroit dans lequel on a la chance d'aller jouer alors que d'autres hommes y travaillent, et que tant d'autres y ont péri.
Bac vers le phare de La Vieille
Ensuite parce que ce n'est jamais pareil. L'alchimie courant, vent et houle produit chaque jour un résultat unique, on ne peut jamais savoir à l'avance comment ce sera, et une fois sur zone, la situation évolue en permanence.
Allez jusqu'au phare de La Vieille, bac après bac, dans ces conditions, c'est chaque fois un défi pour moi, une affaire de technique bien sûr, mais aussi de mental pour aller se frotter à ces vagues, déferlantes et pyramidales.
Au pied du phare de La Vieille
Sécurité
Je n'y vais que si j'ai confiance dans l'organisateur. Des moyens de sécurité adaptés sont indispensables pour se permettre d'aller "jouer" par là : casques, bouts de remorquage, organisation en petites équipes, VHF, talkies-walkies...
Le danger vient du surf, les risques sont principalement ceux des collisions entre kayaks ou la casse sur les roches. Je pense aussi qu'on peut perdre de vue quelqu’un qui baigne dans les hautes vagues.
Retour pour tous dans les brisants, Dap nous a à l’œil
Un lieu rare
Au bout du monde, personne n'habite sur place, donc une session comme celle-là se programme. Il faut trouver les bonnes conditions de marée qui tombent un weekend et ensuite il faut que la météo soit au RDV.
Les annulations sont fréquentes, alors arriver à y aller une fois par an c'est déjà bien, et la perspective d'y faire quelques surfs ne se refuse pas !
28 oct. 2012
Bout du monde dans le vent
Là bas tout droit, c'est une impasse...
Samedi 27 oct. 2012 - Coeff. 78, mi-marée montante, vent NE 6 Bf
C'est pas gagné pour une session demain dimanche... ?
24 oct. 2012
Retour du Groenland : la salle de bain arctique
C'est d'abord une vue exceptionnelle.
Ensuite un cours d'eau claire, issue de la fonte d'un glacier ou d'un névé. Selon là où on la prélève, elle est de froide à glaciale.
Eau cristalline, air pur et sec - photo MD
Mais avec simplement une petite bassine pliable, une éponge, et un savon végétal, on peut se laver intégralement. L'eau fraîche n'est que plus agréable dans cet ait pur et sec, et à condition de choisir un coin ensoleillé et abrité.
Le truc c'est de ne pas s'immerger dans l'eau, il faut simplement passer l'éponge humide sur le corps. Et enfin rejeter l'eau savonneuse de la bassine à l'écart du cours d'eau.
J'ai passé plus de temps dans les salles de bain arctiques que je n'en passe dans la mienne. C'est un vrai plaisir que d'être là au soleil à prendre du temps pour soi, et toujours dans un calme absolu. Un moment pour soi à l'écart du groupe.
Toilette écologique, aucune lingette nécessaire : 0 lingette, 100% plaisir !
18 oct. 2012
Retour du Groenland : nos moyens de sécurité
Si l'on envisage diverses situations critiques, on se retrouve avec pas mal de moyens de sécurité. Nous avons eu la chance de disposer de "moyens professionnels", ce qui nous a permis de supporter les coûts.
LE MATÉRIEL
Voici une idée du matériel dont nous disposions :
Une balise de détresse
Si elle est déclenchée, le signal de détresse est détecté par un satellite qui relaie vers le Centre de contrôle du CNES à Toulouse. La balise a été préalablement enregistrée pour localiser 6 kayakistes et identifier un contact en France. Le coût est d'environ 280,00 euros (dans les boutiques d'équipement pour bateaux).
Un téléphone satellitaire
Il permet d'appeler n'importe où dans le monde, depuis n'importe où. Les personnes susceptibles de vous venir en aide le plus rapidement sont sur place, il ne faut donc pas oublier d'enregistrer les numéros de contacts locaux (!).
Téléphone satellitaire Iridium
Pour celui-ci le coût est d'environ 1100 euros, auquel il faut ajouter un forfait de communication de 75 minutes valable 2 mois (coût 200,00 euros).
Des VHF
Toujours utiles pour dialoguer à l'intérieur du groupe si nécessaire (groupe scindé, recherche de bivouac...) ou avec les gens de mer locaux, mais là il est vrai qu'on a entendu parler groenlandais, un appel au secours est sûrement toujours possible mais la compréhension n'est pas garantie.
Des GPS
C'est indispensable de pouvoir communiquer votre position si nécessaire. D'autre part le brouillard est fréquent dans la zone. C'est utile aussi pour trouver les points de bivouac pour lesquels nous avions les coordonnées, à l'improviste il n'est pas toujours facile de trouver un point de chute sur ces côtes montagneuses.
Un panneau solaire
Pour recharger tout ce matos, il est indispensable. Il y a un bon ensoleillement au Groenland, ce panneau solaire doté d'un chargeur universel nous a permis de charger les VHF, le téléphone satellitaire, les appareils photos numériques, et les téléphones portables. Ces derniers fonctionnent uniquement dans les villages, les SMS passent avec la France pour la plupart des opérateurs.
Panneau solaire Powerfilm 20 Watts
Ce panneau ne tient pas plus de place qu'un livre une fois replié. Son coût avec le chargeur est d'environ 400 euros.
Un fusil
Pour une éventuelle rencontre menaçante avec un ours nous avons loué un fusil depuis la France. Quand nous en avons pris possession j'ai demandé à ce chasseur s'il avait déjà vu des ours dans le coin, il m'a dit "jamais en 10 ans !". J'avais envie de lui dire "gardez-le donc cet engin!".
Vu d'ici il y a une focalisation énorme sur l'ours polaire, vous dites "Groenland", à tous les coups on vous répond "ours polaire". Sauf que nous n'étions pas dans sa zone, qui se situe plus au nord, là où la banquise est plus présente. Il faut raison garder et essayer de se renseigner avec discernement.
MÉSAVENTURE
Nous avons eu à utiliser une fois le téléphone satellitaire. Martin a eu la malchance de s'enfoncer sévèrement un hameçon dans un doigt. On avait donc affaire à un kayakiste ne pouvant plus pagayer, et pour lequel une petite intervention chirurgicale était nécessaire.
Avec le téléphone satellitaire nous avons appelé un contact local qui nous a envoyé un bateau. Il a embarqué Martin et son kayak pour Tasiilaq. Il nous a quitté 4 jours et est revenu quand la cicatrisation était assurée.
Sur la VHF il était difficile de communiquer. Sans ce téléphone nous aurions pu remorquer Martin, à couple, au village le plus proche, situé à 5-6 milles. Nous avons souvent été beaucoup plus éloignés d'un village.
CONCLUSION
Au Groenland il faut être en mesure de gérer l'isolement d'une part et la barrière de la langue d'autre part, c'est ce qui justifie des moyens de sécurité et des précautions particulières.
Les moyens technologiques ne sont pas infaillibles, par exemple sur nos 3 GPS, 2 sont tombés en panne pendant le séjour.
La technologie ne doit pas nous faire oublier que l'on doit assurer notre propre sécurité aussi par des moyens élémentaires, comme un équipement correct en bouts de remorquage, et un entraînement du groupe aux techniques de sauvetage et sécurité.
17 oct. 2012
Semaine du Golfe 2013
Une très belle affiche pour cette biennale : les rameurs sont à l'honneur. On remet ça à l'Ascension 2013, voir le site pour plus de renseignements
17 oct. 2012
Retour sur la journée kayak et environnement du 13 octobre à Séné (56).
Le CKCV - Canoë Kayak Club de Vannes et Bretagne Vivante organisaient une journée de formation à l'environnement, le samedi 13 octobre 2012.
En voici un récit en photos (pdf, 5Mo) que j'ai proposé à mon club, ainsi que l'article paru dans l'OF du 17 oct. 2012 : OF 14oct2012-Formation environnement
17 oct. 2012
Breizh Océan Racing
La course de surfski de haut niveau revient à Quiberon (56), c'est pour le weekend prochain : 3ème BREIZH OCEAN RACING
10 oct. 2012
Retour du Groenland : le côté kayak de l'aventure
Au Groenland chacun vit le kayak à sa manière, le plus souvent comme un simple moyen de déplacement, le mode de transport idéal pour visiter les fjords.
Personnellement j'en ai profité pour travaillé mes techniques de pagaie.
L'eau calme
L'eau calme est le milieu le plus souvent rencontré. Les distances sont longues, surtout quand l'air pur nous trompe sur l'éloignement réel d'une côte à atteindre.
Majesté des eaux calmes - photo MD
Dans ces cas là j'en ai profité pour travailler mon coup de pagaie.
En eau calme c'est idéal, et du coup je ne me suis jamais ennuyée sur les longues surfaces "comme un lac" (signification de Tasiilaq).
Le rase-glaçons
Les icebergs, glace lâchée par les glaciers
Partout où il y a de la glace il faut slalomer. Le moindre petit morceau est très dur. Cette glace c'est comme des rocs, alors pour progresser dans le pack, à moi les manœuvres, appels et écarts, pour cheminer en s'amusant.
Le pack, glace lâchée par la banquise
La mer
D'une façon générale la banquise casse la mer, il n'y a pas de houle.
Dans les grands fjords on peut trouver de la mer quand le vent se lève. Un force 5 Bft de face, froid, nous a fait rebrousser chemin, il a levé la mer dans le fjord d'Angmagssalik pendant 2 jours, je ne nous aurais pas vus le traverser.
Le vrai danger ici c'est l'eau glaciale, si un bain doit survenir en conditions agitées, la situation peut devenir critique rapidement.
Dans tous les cas, il vaut mieux naviguer très groupés.
Les icebergs
Naviguer parmi les icebergs impose la prudence de se tenir à distance.
Kayak dans les icebergs, comme un paradis...
J'ai voulu aller voir plus loin dans l'Ice fjord, le Sermilik avec Martin. Nous avons rebroussé chemin tant nous nous sentions dans un champ de mines.
Particulièrement en fin de journée ensoleillée, des blocs s'effondrent, la vague qui en résulte finit sa vie en déferlant près de la côte...
En passant trop près, la glace qui pourrait s'effondrer sur votre kayak, ou votre tête, c'est comme des blocs rocheux qui vous feraient chavirer sans problème.
Les icebergs sont immenses, le danger est réel
Il fait beau, les conditions sont calmes, et pourtant il faut rester humble dans cet environnement.
Le Groenland des kayakistes
Le Groenland, Graal des kayakistes, est un lieu où vous pouvez croiser des pagayeurs du monde entier.
C'est ainsi que, coincés par la météo au retour à l'hôtel de l'aéroport, j'ai discuté avec des kayakers de Tasmanie ! Avec Geoff, instructor, la classe !
Parler pendant des heures de technique kayak, de sécurité, des mers du monde, en buvant des bières (enfin surtout eux bien sûr), j'étais comme un poisson dans l'eau.
Conclusion
Le plan d'eau le plus souvent calme donne une fausse impression de sécurité, le moindre incident peut prendre des proportions rapidement dramatiques.
La glace attire, comme un diamant...
Ce n'est pas parce qu'on y est allé une fois que l'on peut dire que l'on connaît cet environnement. Nous n'avons pas été confrontés à un autre danger : des vents violents, dits catabatiques, liés à la présence de la calotte glaciaire.
A suivre, nos moyens de sécurité...
01 oct. 2012
Retour du Groenland : la pêche
Après quelques essais infructueux en mer, à la ligne et à la traîne, la conviction de réussir à pêcher quelques poissons pour agrémenter nos féculents commence à s'émousser.
Pourtant on a des preuves, il y a des poissons dans le secteur :
dans les villages
et quelques pêcheurs aperçus ici et là
Un homme et ses 2 fils pêchent à la dandine
La pêche en lac
Et voilà que le 30 juillet, nous bivouaquons au fond d'une anse bordée par les montagnes, avec vue sur les icebergs lointains.
Sur la carte on a repéré des lacs tout proches, il va être temps de tenter la pêche en eau douce !
Grosse pression pour les pêcheurs, on n'a toujours pas vu la queue d'un poisson à la moitié du voyage!
Alors qu'on n'y croit plus, enfin des poissons mordent aux cuillers !
Et pas n'importe quels poissons, des Ombles chevaliers !
A ce moment précis j'ai pensé tout haut :
Être là au Groenland,
seuls au monde,
à pêcher de si beaux poissons
dans un si beau lac,
à l'eau si pure et si claire,
quelle chance.
Quel moment exceptionnel au crépuscule, dans les derniers rayons du soleil, sans un brin de vent.
Et aussitôt cuisinés à la poêle avec un filet d'huile d'olive, quel régal, instant inoubliable.
La pêche à pied
Quelques jours plus tard nous bivouaquons dans un "spot à baleines". Alors que tout le monde est sur les sommets proches pour repérer les cétacés tant espérés, la bretonne que je suis traîne sur l'estran au pied de notre bivouac alors que la mer est basse.
Je repère rapidement de magnifiques moules à même le sol, juste sous un peu d'eau. Elles sont de très belle taille, et juste accrochées sur des petits cailloux.
Quel moment merveilleux là encore, au soleil et sans vent, les mains dans le goémon "ras" à cueillir ces très belles moules brillantes.
Et ce fût encore l'occasion de délicieux repas
Une bretonne heureuse de cuisiner des moules - photo MD
La cuisson de ces bivalves est cependant consommatrice en carburant, il faut faire plusieurs tournées sans trop remplir la gamelle pour bien les faire ouvrir.
La pêche en mer
Martin est archi motivé, il pêchera un "cod" au Groenland !
Il s'est renseigné avant de venir, il a questionné et observé des pêcheurs sur place, il a payé de sa personne avec un hameçon dans le doigt.
Cette fois il en est sûr, c'est pour lui !
Je l'accompagne sur quelques parties de pêche à "la dandine", il faut se donner du temps pour pêcher en dehors des temps de navigation, et ça a fini par payer à 2 jours du départ !
Enfin un cabillaud sort de l'eau !
Cabillauds : un gros et un petit pour 6
La pêche est un plaisir rare au Groenland, sur 3 semaines de repas midi et soir, nous avons mangé 3 fois du poisson, et 3 fois des moules.
Ces moments restent pour moi exceptionnels et délicieux.
Dans les villages, sur les séchoirs, cohabitent le poisson et la viande de phoque.
Bientôt je vous parlerai des phoques de Otto et Dora...
Poissons et viande de phoque sur un séchoir à Tinitéqilâq
>>> septembre 2012 :
Kayak et environnement le 13 octobre
Retour du Groenland : les tenues de kayak ; la mer en haute montagne ; le renard polaire
Iroise, la belle sauvage
Commentaires
Bravo aux pêcheurs et à la narratrice, tout cela est joliment dit. et donne vraiment envie d'aller y faire un tour..
Pour les Ombles qui sont des salmonidés ceux que l'on trouve chez nous, principalement dans les lacs alpins , proviennent bien à l'origine des régions australes .
jamais goûté cela doit ressembler à la truite de mer ?
Je savais que je goutais à quelque chose d’exceptionnel, mais je n'ai que peu de références en la matière...
C' est un bon début....!
Super reportage...
Par contre j'ai un doute sur les 2 cabillauds, je dirais que le plus petit des 2 c'est un merlan (pour celui là j'en suis quasiment sur)
Concernant le plus gros même si la robe est bien celle de la doguette (ou encore appelé "Morue" et "cabillaud") je suis assez surpris de ne pas voir le barbillon qui part du menton qui est le signe caractéristique de ce poisson...
Il y a aurait-il un expert dans le coin ?
@ +
David
Super récit Armelle, partager ton voyage me donne beaucoup d'envies.
Merci Armelle pour ces reportages
Pour l'identification des poissons je suis certain qu'il s'agit de 2 morues:
- ils ont tous les 2 un barbillon ( visible en zoomant)
- la ligne latérale est blanche
Le merlan se distingue par un barbillon peu visible, une ligne latérale non colorée de blanc et la présence d'une tache noire à la base des pectorales.
Amitiés
Alain
Je précise la source de mes informations : Les poissons de mer des pêches françaises (ed Delachaux et Niestlé)
Pour la dénomination :
Mer du Nord doguette : jeune ( Dunkerque, Gravelines)
Atlantique : moulue (Charente Maritime, Arcachon), bakalaua (Pays Basque)
Autres dénominations de vente admises : cabillaud( frais ou congelé), morue ( salé)
Un super livre
Alain
Effectivement je suis démasqué, je suis natif de Dunkerque et fin pécheur en mer durant toute ma jeunesse (Le spot de Graveline est terrible, on y pêche le bar tout au long de l’année à la sortie des eaux chaudes de la central nucléaire…).
Il est également vrai que dans le nord on appelle doguette la petite morue (jusque 2-3 kg je dirai), et ensuite lorsque l’on l’a mange, et bien c’est du cabillaud, cqfd.
Désolé, mais je vais rester sur ma position, pour moi c'est une dogette et un merlan.
J'ai également demandé à mon frère (car si j'ai dû prendre dans ma jeunesse une centaine de kilo de doguette lui en a largement pris le double ...), en tout cas lui il tablerait sur une doguette et un lieu jaune (et pour info mon frère s'est payé ma tête lorsque je lui ai dis que c'était un merlan, il a l'air assez sûr de lui...)
Bref, la prochaine fois que vous partez au lieu de vous ruer sur la nourriture fraîchement péchée vous devez la congeler afin que l'on puisse se mettre d'accord
Bonne soirée
David
bon alors faudrait vous mettre d'accord les gars du Nord ! ( Armelle)
oui moi aussi je suis originaire du Nord et en Bretagne depuis le service militaire.
Des bars également, plus beaucoup de morues et pas de centrale
Pour le plus gros il n’y a pas de problèmes c’est bien une doguette ou moruette ( barbillon visible sur un agrandissement).
Pour le plus petit j’ai effectivement hésité entre doguette et merlan mais je pense quand même à une doguette : présence du barbillon, petit mais visible en zoomant, ligne latérale blanche et pas de tache noire.
Mais la tache noire peut ne pas exister chez le merlan.
Je pense finalement que la couleur de la ligne latérale fait pencher pour une doguette.
Confusion possible avec le lieu jaune : la mâchoire supérieure développée est un signe distinctif ( chez le lieu jaune c’est la mâchoire inférieure qui est plus développée, elle dépasse la supérieure), rire jaune du frère ;-).
Amicalement
Alain
Superbe voyage, ça donne envie d'aller pagayer entre les glaçons !
Je me permet de mettre mon petit grain de sel normand dans cette affaire.
Concernant l'identification des poissons je pense qu'il n'y a pas de doute possible : deux morues.
Le merlan a une couleur franchement argentée, bien loin de la couleur de la morue il est aussi beaucoup moins ventru.
tchao tchao....
Les moyens de sécu embarqués montrent bien que vous n'avez pas pris et qu'il ne faut pas prendre une telle expé à la légère. Cela a un coût mais nous ne pouvons pas passer d'un jour à l'autre de l'état civilisé à l'état sauvage.