Actus et brèves... juin 2014
Par arzhela le 27 juin 2014, 17:48 - Actus et brèves - Lien permanent
27 juin 2014
Tour de Bretagne par les îles : 1 an déjà !
Il y a un an jour pour jour, 3 kayakistes arrivaient au port de Larmor-Baden (56), après un périple de 350 milles en 14 étapes pour faire le tour de la Bretagne par ses îles.
Pour une séance de rattrapage, voir le blog de l'expé : Rando du Ponant 2 et lire en particulier le Journal de bord.
La prose de Thierry est très sympa sur le blog et dans la presse, à lire ou à relire :
- Les îles du Ponant, randonnée hauturière. Journal de bord - Canoë Kayak magazine N°232 (texte Thierry)
- Le tour de la Bretagne en kayak... d'île en île ! - Carnet d'Aventures N°34 (texte Agnès)
Au final une grosse aventure, menée par une kayakeuse (ah ce titre là je ne crois pas que Thierry l'ai employé !) qui a encore fait preuve de sa compétence et de sa détermination.
Je salue la navigatrice. Agnès Planète, t'es une sacrée nénette !
25 juin 2014
Retour d’Écosse (3) : Staffa, ou la magie du basalte
Le basalte dans tous ses états
Nous quittons l'archipel des Treshnish à contre-cœur, nous savons que nous y avons savouré des moments exceptionnels.
Il faut avancer et Staffa est un objectif qui nous remplit d'enthousiasme. En laissant le Dutchman's Cap derrière nous, on entame la traversée en mettant enfin nos voiles, mais la petite brise sera de courte durée et c'est sur nos bras qu'il faudra encore compter !
Trésors cartographiés de Staffa...
Le temps se couvre par Mull, un orage y éclate et la pluie nous rejoint alors que nous arrivons à Staffa. Des campeurs, probablement des kayakistes ?, sont installés sur l'accès ouest de l'île. Nous allons directement vers la fameuse et grandiose grotte de basalte, nommée Fingal's cave. A notre surprise de nombreux visiteurs à pied sont là, contre une paroi de la grotte.
Puis nous poursuivons vers l'est pour trouver un lieu de bivouac. A marée haute, nous débarquons sur une grève de galets et installons la tente et le tarp entre deux averses.
Plus tard, on découvre un nid à proximité de notre tente, sur lequel une femelle couve ! Puis en cherchant bien, il y a encore 2 autres nids. Sans y prendre garde nous avons débarqué sur une grève où nichent des eiders à duvet ! Jamais les femelles ne bougeront tant que nous serons là, absolument immobiles, alors que les mâles chantent sur l'eau.
Au diner sous le tarp, on fait la connaissance d'opportunistes qui se sont invités, bien à l'abri : les midges sortent de l'herbe après la pluie ! Et nous, on sort nos moustiquaires de tête et le spray répulsif !
Enfin la pluie cesse et on s'offre une découverte de Staffa en faisant le tour à pied sur son haut plateau. Les visiteurs du jour sont tous repartis, le panorama est exceptionnel, on y observe encore le grand labbe.
Et sur le haut de la falaise les macareux moine viennent atterrir dans nos pieds...On passe un long moment là à savourer une bière, je ne connais pas de terrasse plus merveilleuse...
Va-et-vient des curieux macareux silencieux
Le lendemain matin, avant de quitter l'île, on en fait le tour en kayak. On a repéré d'en haut une grève accessible seulement par nous, et qui ressemble à une caverne d'Ali Baba. En fait de trésors, on trouve ceux qui sont omniprésents sur les grèves en Écosse : des bois flottés et des bouées de pêche.
Le tour de l'île en "rase-kayak" est un régal. On pénètre encore dans l'immense grotte avant de quitter Staffa, cette fois c'est un touriste à pied qui fait les photos !
Dans la grotte aux orgues basaltiques
Staffa en pratique
Il n'y a que 2 points de débarquement possibles. Nous avons bivouaqué sur la grève du côté ouest alors que celle côté est était occupée par des anglais venus avec la navette pour y bivouaquer une nuit. Le côté est offre un espace plus vaste pour s'installer.
Dans les deux cas, l'accès en kayak n'est possible qu'à marée haute. En effet, quand la mer se retire, le piège des blocs rocheux et des gros galets glissants se referme sur le kayakiste randonneur imprudent.
Conclusion
Staffa a été pour nous l'île aux eiders à duvet et aux macareux. Cette île basaltique incroyablement belle vaut absolument le détour, et mieux encore le bivouac, pour la savourer quand les nombreux visiteurs en sont repartis.
Balade sur le plateau de Staffa
23 juin 2014
Retour d’Écosse (2) : Les Treshnish
Macareux moine, le "petit frère de l'arctique"
Le lundi 26 mai en début d'après-midi, alors que nous avons quitté la maison en Bretagne sud le vendredi soir, nous sommes fin prêts pour notre 1ère navigation en Écosse. Nous allons commencer par une traversée de 8 milles nautiques.
A l'île de Coll
Nous sommes sur l'île de Coll sur laquelle nous avons débarqué en ferry avec nos kayaks chargés, parés pour une randonnée itinérante de 12 jours qui doit nous ramener à notre voiture à Oban.
Squelette de baleine, os de la mâchoire grands comme moi !
A la cale du ferry, un gros requin pèlerin s'alimente, nous espérons bien le retrouver en kayak dès que nous serons sur l'eau. En attendant, il nous faut charioter nos kayaks 1 km plus loin, vers le plus proche point d'embarquement possible. Nous passons par l'unique village de Coll, Arinagour, un charme fou règne ici dans cette ambiance calme et chaude, eh oui !
Mike en route pour le tour de Coll et Tiree
Nous faisons le pique-nique à proximité d'un squelette de baleine, pendant que Mike, le kayakiste écossais rencontré sur le ferry, nous quitte pour faire le tour de Coll et Tiree sur la semaine.
A peine embarqués, nous observons des phoques gris qui se prélassent sur les rochers alentours,
Nous filons vers la cale du ferry en espérant y retrouver le requin pèlerin. Hélas, il n'est plus visible. On nous a dit qu'il était facile d'en observer dans les environs et on se dit que ce n'est que partie remise. On y a souvent pensé pendant notre séjour, on l'a souvent cherché, mais nous ne l'avons pas revu...
En route vers les Treshnish
On longe la côte sud-ouest de Coll sur 3 milles avant de traverser. On est déjà attirés vers le large par le souffle d'un petit rorqual bleu de l'atlantique (baleine de 10 mètres) qui marsouine à 200 mètres. C'est parti, cap sur les Treshnish, l'aventure commence !
Cétacés et oiseaux de mer nous attirent vers le large
Nous pagayons pendant 2h30, accompagnés par des guillemots, de Troïl et à miroir, le temps chaud et calme nous surprend.
Nous avons prévu d'arriver à Lunga à marée haute pour un débarquement plus facile sur les galets.
Archipel des Treshnish, Lunga et îles du nord
En fin de journée nous nous installons, tente et tarp, pour 2 nuits. Tardivement le soir, nous partons explorer Lunga, alors désertée par les visiteurs venus en bateau navette ou à voilier.
Point de débarquement unique au nord de Lunga
Lunga, la magnifique
Un sentier escarpé nous fait grimper sur une pelouse en corniche qui abrite une colonie de macareux. La vision de ce magnifique spectacle m'émeut beaucoup, ce sentier en pelouse est de toute beauté, et ses habitants colorés ne le sont pas moins.
Macareux paré de ses couleurs nuptiales
Nous continuons à longer le sentier en surplomb de la falaise de Lunga, rencontrons les fulmars boréaux, les grands corbeaux, et finalement un peu plus loin, un choc m'attend : une colonie de guillemots de Troïl est installée sur un îlot rocheux.
Colonie de guillemots de Troïl
La grande colonie est à nos pieds, bruyante et fourmillante d'activité. Les guillemots couvent leur unique œuf bleu entre leurs pattes. Nous avons hâte de faire le tour de cet îlot le lendemain en kayak.
Guillemots de Troïl de la forme dite bridée, ou à lunettes
Nous rentrons vers notre campement éclairés par de magnifiques lumières de coucher de soleil, vers 22h30.
Debout depuis 5 h à Oban pour prendre notre ferry pour Coll, après une journée exceptionnelle, nous plongeons dans un lourd repos, juste troublé par les cris des puffins des anglais et des huitriers pie.
Les îles du nord
Notre 1er bivouac en Ecosse dans un p'tit coin de paradis
Le lendemain, nous laissons notre campement en place et partons explorer les environs en kayak. D'abord nous faisons le tour de Lunga et commençons par aller au pied de la colonie de guillemots.
La passe est praticable à marée haute entre l'îlot et la falaise, c'est la plus extraordinaire passe à kayak que j'ai empruntée, au cœur même des colonies de guillemots et de mouettes tridactyles, quelle ambiance !
Radeau d'alcidés (macareux, pingouins et guillemots)
Nous contournons Lunga par le sud puis remontons vers les îles du nord, Fladda et les Cairns. On entend les phoques sur les rochers nord-ouest.
L'est de Fladda n'est pas débarquable à marée basse en raison de l'omniprésence de gros blocs, on continue pour débarquer au nord-ouest de Cairn na burgh mor.
Débarquement face à Cairn na burgh beg
Le chant puissant et mécanique d'un râle des genêts nous surprend, et nous grimpons sur la terrasse de l'île : une installation solaire y fait fonctionner un feu la nuit.
Feu 3 éclats sur Cairn na burgh mor
Au retour, à l'ouest de Fladda, on découvre une belle plage qui débarque à toute heure. Cette île est le territoire des grands labbes.
La balade du soir sur la corniche aux macareux s'impose encore, on en profite au maximum, le soir venu nous sommes seuls sur l'île... Les cormorans huppés nichent ici et là, on entend même un océanite tempête émettre son ronronnement, caché dans des blocs rocheux.
Les îles du sud
Le lendemain matin on va quitter cette Lunga qui nous a tant émerveillés pour rejoindre l'île de Staffa qui s'avère tout aussi prometteuse. On met le cap sur les îles du sud, les Bac. Le Dutchman's Cap nous intrigue depuis notre arrivée dans l'archipel, et c'est avec une grande curiosité que nous partons ce matin.
En route vers Bac Mor ou Dutchman's Cap
En route, des quantités de méduses se déploient dans les eaux fraiches et transparentes, les macareux et les guillemots nous accompagnent, l'ambiance est toujours aussi calme. Il n'y a personne dans les environs, le silence règne.
Le Dutchman's Cap s'avère être une forteresse imprenable, il n'y a aucune possibilité de débarquement, la côte rocheuse est un champ de blocs. Nous apercevons encore des grands labbes sur le plateau au dessus de la falaise, puis le chant d'un plongeon imbrin nous charme, et enfin nous rencontrons une belle bande de phoques gris avant de mettre les voiles vers Staffa.
Phoques gris de Dutchman's Cap
Nous avons conscience d'avoir eu beaucoup de chance d'explorer tout l'archipel des Treshnish dans d'aussi bonnes conditions, permettant le rase-caillou.
Les Treshnish en pratique
A Lunga il n'y a qu'un seul point de débarquement et bivouac : au nord. Nous y étions au moment de gros coefficients, les gros galets glissant rendent les portages très délicats à marée basse. Les meilleurs moments pour profiter de l'île sont le matin et en soirée, quand les visiteurs en bateau sont repartis.
Un autre bivouac est possible dans l'archipel, et chariotable sur du sable quelque soit l'heure de marée : à l'ouest de Fladda. L'inconvénient est de pas pouvoir profiter de Lunga hors des "heures de pointe".
Voir la carte au 1/25 000 (zoom level 3) sur Streetmap
Conclusion
Cet archipel est absolument exceptionnel et vaut, à lui seul, un déplacement en Écosse, il était notre objectif principal. Nous avons eu la chance d'avoir une météo exceptionnelle la 1ère semaine et nous en avons donc profité pour filer tout de suite sur les Treshnish.
A suivre : d'autres belles surprises nous attendent, la prochaine est Staffa...
Le macareux moine couve son unique œuf dans son terrier
20 juin 2014
Roll made in Breizh !
A découvrir pour tous les curieux d'esquimautage groenlandais : un site qui a pour vocation de promouvoir et de développer la pratique de l’esquimautage groenlandais, les esquimautages y sont décris et illustrés :
Celtic Rolling Club-Esquimautage Groenlandais
20 juin 2014
Visite guidée "insolite" en kayak
A Dinard (35), on mixe visite culturelle et balade en kayak, sympa cette offre touristique !
Visite guidée "insolite" en kayak
20 juin 2014
Un phoque à l'abordage !
C'est qui le capitaine sur ce bateau ? Un phoque s'empare du kayak...
Young harbor seal stows away on kayak
12 juin 2014
Retour d'Ecosse (1) : impressions
Nous avons été très gâtés ! Nous avons fait exactement ce que nous comptions faire et même plus !
Le parcours : partis de l'île de Coll, nous avons rejoint l'extraordinaire archipel des Treshnish, puis longé la fameuse Mull, pour enfin rentrer par le tout aussi bel archipel des Garvellachs.
Nous avons ainsi pagayé sur 150 milles nautiques en 12 jours de navigation, soit une moyenne de 12.5 milles/jour.
La météo a été très favorable : une 1ère semaine de grand beau temps calme et ensoleillé, suivie de 3 jours de grisaille humide, puis retour au beau au cours de la 2è semaine. Sur toute la période, on a eu 4 ou 5 jours de vent - 4 à 5 Bft- qui nous ont peu gênés car on l'a eu majoritairement dans le dos.
Les communications : les réceptions VHF et mobile se sont révélées très aléatoires. Il nous a donc été utile de combiner les deux, d'autant que la VHF ne donne les prévisions que pour les prochaines 24h. En les complétant des prévisions sur 3 jours reçues par SMS, on a pu planifier sereinement nos navigations.
La nature s'est montré belle et généreuse : les grands espaces de l'Ecosse appartiennent aux oiseaux de mer, aux mammifères marins, et aux moutons ! Nous avons navigué sur des eaux transparentes, à peine plus froides qu'en Bretagne, abritant des forêts de laminaires.
Les midges : ces insupportables minuscules bestioles nous ont montré 3-4 fois de quoi elles étaient capables, et pourtant ce n'est que le tout début de leur saison. Elles sont particulièrement virulentes sur l'herbe après une pluie. Mai/juin est vraiment la très belle période pour profiter de l'Ecosse avant l'envahissement des midges en été.
La densité humaine y est très faible et donc les rencontres à terre et sur l'eau sont rares. Nous avons croisé quelques pêcheurs locaux, et surtout des naturalistes, toujours équipés de jumelles, ainsi que des géologues, toujours équipés de casques !
Bivouac à Kerrera, Gylen Castle
Le rythme : le beau temps nous a poussés à avancer, c'est pourquoi nous avons navigué 12 jours consécutifs. Si on y ajoute chaque jour le campement à installer et à remballer, les balades à terre, les parties de pêche et le bois à glaner : les journées étaient bien remplies et sur les 2 derniers jours on a un peu ressenti la fatigue.
Les débarquements ne nous ont pas posé de problème dans la mesure où nous n'avons pas eu de houle. Cependant une vigilance est à apporter dans le repérage des points de bivouac car souvent les montagnes tombent dans la mer. D'autre part, le charriotage est presque toujours impossible à marée basse car l'accès à la plage, ou le plus souvent aux galets, est barré par des rochers.
Attention la grève est occupée...
La durée du jour est très longue à cette saison, le soleil ne se couche pas avant 22h, et réapparait déjà à 3h. On n'a pas vu de nuit, seulement de l'obscurité. Avec le soleil la température est très agréable, sans vent on a navigué en lifa, par contre les jours sans soleil sont frais.
A suivre...
Voici les premières éléments pour décrire l'ambiance générale, suivront des articles plus spécifiques pour vous faire rêver de cette Ecosse, finalement pas si lointaine...
Animal mystère à identifier...
>>> Mai 2014 :
Destination Scotland (3) : la sécurité
Destination Scotland (2) : la navigation
Destination Scotland (1) : le projet
Révision de la D240
Houat, the postcard
Houat, la carte postale
Commentaires
Salut,
A mon avis, l'animal mystère à un nom très très proche du pseudo que Laurent utilisait sur le forum kayakdemer.eu. Me trompe-je?
@+
Beau reportage ! .. et belle rando dans ce pays magnifique... vous avez du vous régaler !
Pour les midges, tout dépend des années ... quand nous y étions allés en juillet, nous n'en avions pas eu sur le bord de mer et un peu le matin et en fin de journée, dans les terres, près des lochs
Je prévois d'y retourner en 2015 ... et ce coup ci, avec les kayaks
Salut ,le chariot a t- il tenu?
Je propose une tablette de chocolat pour le gagnant de l'animal mystère.
Au hasard : une loutre de mer...?
Rhum : pour la tablette de chocolat c'est Christophe le gagnant, rapide le nordfinistérien ! Noir ou au lait ?
il s'agit bien de lutra lutra, même si elle fréquente beaucoup les eaux marines en Ecosse il s'agit malgré tout de l'espèce européenne : loutre d'europe.
La Loutre de mer proprement dite (Enhydra lutris), celle que l'on voit casser des ormeaux sur son ventre à l'aide d'un galet ne fréquente que les eaux du pacifique nord (amérique du nord, Russie).(cf wikipedia à "loutre de mer")
inuk : le chariot c'est du top ! bon on l'a assez peu utilisé (quand même un gros chariotage à Coll pour mise à l'eau) finalement car pas beaucoup d'accès chariotables à basse mer, pas mal de vidage/portage des kayaks, notamment dans les îles.
Une loutre!
On a eu la chance d'en voir une en Irlande mais de moins près.
Belle balade, ça donne envie.
A plus
Sympathique ce parcours en Ecosse ! Bravo Armelle.
Une belle aventure et de beaux souvenirs.
Amitiés
Merci pour vos commentaires, c'est nécessaire et ça m'encourage à continuer...
joli reportage, ca complète bien le diaporama de Laurent
conditions idéales, décor magique, faune sympa, le bonheur ...
énorme la quantité de macareux !!! et les labbes, pas trop voraces avec les petits ?
et la prochaine destination ?
Après un cours séjour, il y a 3 ans...
l'envie d'y retourner est encore plus forte après ce super reportage.
merci
bon vent
philippe
Comme aurait dit mon aïeul, c'est "chic" de partager, merci donc pour ces récits nourris de mots imagés et vice et versa. Ça donne sacrément envie!
Pour logoden : c'est vrai que l'on a souvent vu les labbes traîner autour de Lunga. Ils sont bien connus pour prédater les jeunes alcidés, notamment les macareux, surtout lorsque les ressources en proie sont rares par ailleurs. Ils sont même capables de tuer les macareux adultes.
Sinon une grande partie de leur alimentation est obtenue par parasitisme des autres oiseaux : fous, goélands, cormorans, sternes ou alcidés. Lorsque les adultes de ces espèces reviennent à la colonie, les labbes les harcèlent en vol jusqu'à leur faire perdre leurs proies et ainsi se nourrir à leur dépens.